La naissance de la coopération Viticole :
Au début du XXiéme siècle, le pays connaît une grande crise viticole. Après la destruction des vignobles par le phylloxera* , la demande de vin de consommation courante est forte et les vignes ont été replantées dans une optique de productivité. Deux millésimes abondants : 1904 et 1905 dépassent les espérances des producteurs, les cours s’effondrent, aidés en cela par la concurrence des vins algériens et des vins étrangers. Les vins frelatés sont également incriminés par les vignerons, certains marchands peu scrupuleux n’hésitaient en effet pas à produire du vin à base de raisins secs et d’eau, à allonger les vins d’eau ou à chaptaliser* à outrance voir à produire du « vin » selon diverses recettes ne contenant pas de raisins (par exemple, eau, sucre, baies de sureau…).
Afin d’assurer la continuité de leur exploitation, de nombreux vignerons décident alors de mettrent en commun leur outil de production tout en gardant leur indépendance. Ils choisissent le système de la coopération que nous détaillerons après demain.
La robe est trouble, d’un beau rubis aux reflets violets.
Le nez est intense sur la réglisse, les feuille de tabac et le fruit noir.
La bouche est puissamment fruitée avec une pointe de cacao. L’ensemble est parfaitement structuré par des tanins ronds qui n’enlèvent rien à la gourmandise du vin. La finale est légèrement chaleureuse.
Prix: 5,90€ Chez Monoprix
Ce vin gourmand mais structuré appelle une viande cuisinée, si possible de l’Agneau.
*insecte destructeur de vigne, nous en parlerons.
*ajout de sucre avant fermentation permettant d’augmenter le degré alcoolique d’un vin
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